Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Passion Lyre
29 mai 2015

"Eloge de la fessée" Charles-Henri d'Elloy

Éloge de la fessée

Parmi les méfaits que nous apporte l’Europe administrative, il y a les admonestations que celle-ci fait à la France. Selon le Conseil de l’Europe, le droit français "ne prévoit pas d'interdiction suffisamment claire, contraignante et précise des châtiments corporels". Autrement dit, pour l’Europe, la France mérite une fessée car elle n’interdit pas expressément la fessée.
Allons-donc ! Les petites fesses roses des enfants devraient être privées du contact de la main ferme et aimante du donneur de fessées ? Mais quelle bande d’abrutis ces conseillers européens…. ! Ils confondent la maltraitance avec la correction légitime que tout parent a le devoir de donner à ses enfants lorsqu’ils le méritent. Il y a déjà tout ce qu’il faut dans notre législation pour punir les bourreaux d’enfants. On ne va pas, une fois de plus, faire intervenir le juge, cette fois entre l’enfant et ses parents.
Interdire les châtiments corporels, c’est dénier aux adultes le sens du discernement et de la mesure. C’est infantiliser les parents !
Non, les fesses ne sont pas des parties honteuses et les milliers de générations qui ont connu la fessée n’ont pas été traumatisées à vie pour autant. Qu’il me soit autorisé ici à faire l’éloge de la fessée.
Car la fessée est excellente à la santé : bien donnée avec le plat de la main, elle facilite la circulation du sang. Elle marque aussi une frontière entre l’enfance et l’entrée dans l’adolescence. On donne des fessées punitives à un enfant, mais pas à un adolescent. Pour ce dernier, la gifle est plus adéquate.
Et puis la fessée reste en mémoire, elle s’imprime dans l’esprit des enfants, et bien plus tard, à l’âge où l’on est persuadé de la complémentarité des sexes, elle se rappelle à votre bon souvenir. La fessée entre adultes désirant pimenter leur vie érotique est un prélude très émoustillant pour quelques polissons de mon acabit. C’est généralement moi qui les donne, mais je ne suis pas contre une bonne main aux fesses si celle-ci est donnée avec affection et complicité par une gentille friponne. Je m’arrête là parce qu’il va y avoir quelques dames patronnesses et des muscadins bégueules qui vont appeler la radio pour dire que je suis un vieux libidineux obsédé. Leurs appels sont inutiles puisqu’ils n’apprendront rien aux fidèles auditeurs de la radio. Mais pour ceux que la question de la fessée entre adultes intéresse, je les invite à consulter une littérature abondante sur le sujet. (Éloge de la fessée de Jacques SERGUINE chez Gallimard)
Si la fessée avait été vraiment interdite de tout temps, nous aurions été privés de quelques passages littéraires savoureux s’y rapportant. Un de nos philosophes, le dénommé Jean-Jacques Rousseau, évoque les fessées données par Mademoiselle Lambercier dans ses confessions. Il y dit que : « ce châtiment d'enfant, reçu à huit ans par la main d'une fille de trente, a décidé de mes goûts, de mes désirs, de mes passions ». De là à dire que sans fessée, tu deviens pédé… Que serait le merveilleux livre Vipère au poing d’Hervé Bazin sans les fessées données par Folcoche ?
Nous voyons là comme la fessée est un savoir-faire, pour ne pas dire un art, qu’il faudrait classer au patrimoine de l’Humanité.
La fessée est au châtiment ce que la caresse est à la récompense, une marque concrète d’estime. Ce geste contient une quintessence du réel dans le rapport humain.
Pourquoi diable devrions-nous toujours prendre exemple sur des pays où l’on s’ennuie comme la Suède, ou la Finlande qui a un des taux de suicides le plus élevé au monde ? (18,8 / 100.000)
A la fin du XIX ème, Léon BLOY faisait paraître un hebdomadaire pamphlétaire appelé « Le pal », comme le supplice du même nom, dans lequel il attaque les personnalités journalistiques, littéraires, politiques et artistiques de son époque. Léon BLOY dit « Je déclare mon irrévocable volonté de manquer essentiellement de modération, d’être toujours imprudent et de remplacer toute mesure par un perpétuel débordement ».
Eh bien moi, sans aller jusqu’au pal, le supplice qui commence bien et qui finit mal, je propose, non seulement de laisser subsister le châtiment corporel de la fessée mais de l’élever en principe institutionnel. Je développe :
Je propose que la fessée soit administrée en place publique à tous les responsables politiques ayant été convaincus de malversations. Une bonne déculottée au sens propre, même si la culotte ne l’est pas ! Pour les cas graves et en cas de récidives, on pourra même leur botter le cul ! Un jury de quelques citoyens jouissant de leur droits civiques seront tirés au sort pour donner la correction. Il pourrait y avoir une session trimestrielle par département où l’on se rassemblerait devant la préfecture pour assister à la fessée.
Pour éviter que certains récidivistes y prennent goût, la fessée ne serait pas systématique et n’exclurait pas les autres peines.
Il y a aussi un autre motif qui mériterait de donner une bonne fessée publique aux hommes et femmes politiques français : à tous ceux qui font des discours en anglais alors qu’ils s’expriment dans le cadre de leur fonction. Les collabos du nouvel ordre infernal, les fossoyeurs de la langue française, les cuistres atteints d’anglomania, les soumis au globish, tous ces abrutis qui dissimulent leur indigence cérébrale par l’emploi de l’anglais. Qu’ils retombent dans leur médiocrité honteuse ! Une fessée s’impose !
Alors, Mesdames et Messieurs les conseillers européens, laissez les parents donner la fessée à leurs enfants si bon leur semble. Laissez les Français pratiquer l’art de la fessée. Mêlez vous de vos fesses, avant que nous vous bottions le cul !
Charles-Henri d’Elloy – Mars 2015 –

chd

Publicité
Publicité
Commentaires
Passion Lyre
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 32 592
Newsletter
6 abonnés
Publicité