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Passion Lyre
18 septembre 2016

Le baiser de la tortue - Thierry Montoriol - Editions Gaïa

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Je vais vous présenter aujourd'hui "Le baiser de la tortue" de Thierry Montoriol, publié aux éditions Gaïa, très jolie maison d'édition à Monfort-en-Chalosse. Voici ce qu'en dit l'éditeur :

Quatrième de couverture :Vénezuela, 1795. Drossée à la côte par la tempête, une goelette corsaire aborde la jungle hostile pour permettre à une jeune femme d'accoucher. Louise, fougueuse bretonne acharnée à se faire aimer du père juste avant d'épouser le fils. Quand les jumeaux arrivent, tout commence à aller de travers. L'un cannibale à la naissance, l'autre frappé d'une malformation génitale. De joyeuse flibuste en sombres tempêtes, la famille Kervillis abandonne la mer Caraïbe pour trouver refuge en bretagne, fortune serrée dans ses cales. Paris, 1986. Les Yankees exigent de la France le remboursement d'une dette de guerre aussi pharaonnique qu'imaginaire. Pour sauver la face, deux planqués du quai des Orfèvres sont chargés de déméler une affaire de pirates où la consanguinité ne coagule malheureusement pas les haines ancestrales.

Mon commentaire : Ce roman contient tous les ingrédients d'une saga flamboyante qui nous transporte des côtes bretonnes à la Havane, dans un voyage incessant entre la fin du XVIIIème siècle et notre époque. C'est une fabuleuse histoire de corsaires, d'héritage, d'amour passionnel et de haines irréversibles. 'Le baiser de la tortue" est une magnifique étude de moeurs et de caractères intemporels. J'ai aimé la grande Histoire et la politique se mélant à ce fleuve impétueux qui coule dans les veines de la famille Kervillis.

Extrait : "Gaëtan entoura les épaules brûlantes de cette femme qui avait attendu dix ans son retour pour l'entendre annoncer aussitôt son départ. Toute prêtresse qu'elle était, investie des fonctions de chef de guerre, commandant à des milliers d'esclaves révoltés, Maïté n'était impitoyable qu'avec ses enemis. Sur les rivages de son coeur, les remparts étaient d'argile plantés dans le sable. Maïté ne put réprimer une grosse houle de sanglots silencieux. Ses reins s'appuyèrent contre les hanches de l'homme muet, comme pour chercher un ancrage dont la marée levait déjà la chaïne. Gaëtan approcha ses lèvres de la nuque secouée de hoquets : " nous savions tous les deux que ce jour arriverait.""

Belle lecture à tous ... 

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