Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Passion Lyre
16 janvier 2017

Plancher japonais - Jean Cagnard

L'autre jour, en faisant s'écrouler par mégarde mon immense "Pile A Lire", j'ai trouvé en éparpillant les livres sur le parquet de ma chambre, "Plancher japonais" de Jean Cagnard publié aux éditions Gaïa, magnifique et surprenante maison d'édition landaise, à Monfort en Chalosse.

Quatrième de couverture : Trouver sa place n'est pas une mince affaire quand on cherche l'endroit où vivre. Le jeune homme comprend vite qu'aucune maison ne lui conviendra jamais. Sa vieille Ford break est bien une habitation à elle seule, mais peut-être insuffisante. Alors pourquoi pas s'enfoncer dans les bois et y dresser un tipi. C'est presque aussi simple que d'enfiler un grand vêtement.

Habituellement, je ne vous parle pas de l'auteur pour vous immerger totalement dans l'histoire et vous donner une envie irrépressible de lire. J'y déroge aujourd'hui en quelques mots. Le parcours de Jean Cagnard est l'essence de ce roman. Poète, nouvelliste, romancier, metteur en scène, auteur dramatique, il explore toutes les approches de la magie des mots. Inspiré par une vision d'un mode de vie poétique proné par Henry Thoreau, poète et philosophe naturaliste américain du XIXème siècle, il y puise l'amour et le respect de la nature dans un retour à une vie simple. Cette magie des mots passe aussi par la musique qui scande la douce folie du jeune homme qui rejette un monde qui s'éloigne de la nature, au travers des riff de guitare de Neil Young.

Très loin de tous les sujets à la mode et pourtant mettant à nu un désir extrèmement contemporain de retrour à la nature, de vérité humaine, Jean Cagnard écrit d'une plume riche et dense, parfois d'une manière hypnotique...

Extrait : " Le jeune homme passe une partie de la nuit sur le seuil de son tipi inachevé, perché sur une pierre plate et se chauffant à un modeste feu de bois. Pris en sandwich entre l'humidité qui monte du sol et la fraicheur piquante qui descend du ciel, il s'est autorisé à allumer quelques brindilles et à entretenir un foyer modeste avec les dernières planches noircies qu'il a récupérées dans les fourrés, comme s'il étit nécessaire de faire disparaitre les traces de l'histoire précédente avant de pouvoir commencer la sienne".

Belle lecture à tous ...

Publicité
Publicité
Commentaires
Passion Lyre
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 32 532
Newsletter
6 abonnés
Publicité