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Passion Lyre
7 décembre 2020

Le bateau qui mène au pays des rêves - Hélène Deslandes

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Je vais vous présenter aujourd'hui "Le bateau qui mène au pays des rêves" d'Hélène Deslandes, publié aux éditions du Panthéon. Après avoir longtemps habité au Pays de Galle, elle vit aujourd'hui dans ses Landes natales entre forêt et océan.

Quatrième de couverture : Le prince charmant, ce rêve d’enfant, n’est pas toujours celui que l’on croit. Et si, de son vivant, il n’a pu sauver sa princesse, il veille désormais de l’autre côté du voile. En partageant cette correspondance intime, Hélène Deslandes envoie promener les certitudes, le temps d’un voyage entre deux mondes. Un puissant message d’espoir pour celles et ceux séparés d’un être cher. Un hymne à la liberté pour toutes les femmes enfermées dans la violence physique ou psychologique.

Mon commentaire : Hélène Deslandes reprend en exergue cette phrase de Blaise Pascal qui, une fois le livre refermé sur ses derniers mots, lui donne une résonnance particulière : "Il y a assez de lumière pour ceux qui ne désirent que de voir et assez d'obscurité pour ceux qui ont une disposition contraire." J'ai été touchée par cette histoire familiale unique et universelle, cette séparation sans possibilité de retour, cette incapacité humaine à dépasser ses propres paradoxes. Les mots d'Hélène Deslandes sont empreints d'une magnifique poésie parfois désespérée mais jamais sans espoir. Elle dit la douleur de l'amour amputé, la souffrance de l'incommunicabilité, l'impossible retour des choses, de ce qui a été et ne sera plus, et pire, de ce qui ne sera jamais, car son autre moi a choisi de partir de l'autre côté.

Extrait : Car il est de ces personnes qui entrent dans ta vie comme un éclair, comprennant tout de toi sans que tu n'aies à expliquer, donnent tout d'elles sans que tu n'aies à demander et, l'ayant transformée en quelques heures au-delà de tout espoir, s'en éloignent aussi soudainement qu'elles y sont entrées sans jamais réellement la quitter.

Mon commentaire : J'ai lu ce livre comme un long poème dédié à un amour absolu que même la mort ne peut défaire. J'ai été profondément séduite par le style fluide et élégant qui m'a amenée à affronter ce que chacun de nous est appelé à vivre un jour dans sa chair meurtrie : la mort est elle une fin en soi ? Qu'est ce qui peut survivre lorsqu'on a aimé au-delà de tout, abolissant la frontière infranchissable entre le visible et l'invisible ?

Belle lecture à tous ...

 

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