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Passion Lyre
22 février 2021

Chez nous en Gascogne - Joseph de Pesquidoux

 

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Je vais vous présenter aujourd'hui "Chez nous en Gascogne" de Joseph de Pesquidoux, publié par Le Festin, magnifique maison d'édition bordelaise, dans la collection Les Merveilles.

Quatrième de couverture Chez Nous en Gascogne de Joseph de Pesquidoux est un recueil de chroniques journalières sur les travaux, les coutumes et les jeux de la vie rurale en Gascogne au début du XXe siècle. Avec une grande poésie et un certain goût pour un passé magnifié, l’auteur les décrit, précis et ému. Son goût pour la culture antique, qui se manifeste tout au long de ses textes, lui valut d’ailleurs le surnom de « Virgile gascon ». Le recueil rassemble une quarantaine de chroniques écrites entre 1912 et 1922, et s’ancre en Armagnac dans le Gers en s’échappant vers les Landes, la Gironde, le Lot-et-Garonne jusqu’aux Pyrénées basques ou béarnaises. Il y est question de Mont-de-Marsan, Dax, Hossegor, Saint-Julien-en-Born, Bazas, Facture, Arcachon, Salles, Aire-sur- l’Adour, Bayonne, Ciboure, Mauléon, etc. Chaque texte retrace un aspect de la culture gasconne autour de thèmes comme les travaux agricoles, l’artisanat, les fêtes, les jeux mais aussi les bêtes, les plantes, la chasse, la pêche... L’auteur évoque ainsi la course landaise, la pelote basque ou s’émerveille de la chasse à la palombe ou au sanglier, de la pêche à la lamproie ou à l’anguille ; il célèbre le temps des moissons, le blé, le lin, le maïs, la vigne, l’alambic, l’époque des fenaisons et rend aussi honneur aux Hommes qui incarnent ce pays qu’il aime tant : les chasseurs d’abeilles, les faiseurs de cercles, les chiffonniers, les fabricants de pressoirs, les bergers...

Mon commentaire : Tout est dit dans ces quelques mots de l'éditeur. Je ne peux que vous partager le plaisir quasi charnel à lire cette magnifique langue sous la plume d'un gourmand des belles lettres, entré à l'Académie Française en 1936. Joseph de Pesquidoux transmet, dans un contexte de troubles européens qui va transformer durablement le paysage politique, économique et social, cette valeur intemporelle et immuable qu'est l'amour du foyer, comme dernier rempart face à la perte d'humanité. Je retrouve cette filiation savoureuse dans la préface de Serge Airoldi qui cite ces quelques mots de Marguerite Yourcenar dans _"Les mémoires d'Hadrien" : le véritable lieu de naissance est celui où l'on a porté pour la première fois un coup d'oeil intelligent sur soi-même : mes premières patries ont été les livres.

Belle lecture à tous ...

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