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Passion Lyre
24 mars 2023

La vallée des Lazhars - Soufiane Khaloua

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Je vais vous présenter aujourd'hui "La vallée des Lazhars" de Soufiane Khaloua publié chez Agullo, magnifique maison d'édition à Villenave d'Ornon. Sa ligne éditoriale pourrait être ma définition de la littérature : abolir les frontières, être le porte voix d'auteurs d'ici et d'ailleurs qui expriment et partagent leurs histoires, leur culture, leurs joies, leurs espoirs et par dessus tout, leur humanité.

Quatrième de couverture Un grand camion blanc parcourt une piste qui serpente au creux d'une vallée, à la frontière Est du Maroc. À son bord, Amir et son père. Cet été, ils rendent visite à leur famille après six ans d'absence. Amir est né en France, mais son père, ici, dans la vallée des Lazhars. Ils sont membres du clan Ayami. Le jeune homme a tout l'été pour retrouver une identité qui lui est un droit de naissance et dont il a pourtant du mal à s'emparer.
Une Renault 18 gravit une pente et fait une arrivée tonitruante dans la nuit. À son bord, Haroun, " cousin préféré " d'Amir, revient d'un exil de trois ans. Il vient assister au mariage de sa sœur Farah, fiancée à un membre du clan d'en face, les Hokbani, qui vouent aux Ayami une haine réciproque et immémoriale. Haroun apporte avec lui les histoires haletantes de ses aventures dans tout le Maghreb. Mais petit à petit, derrière ses récits luxuriants, Amir découvre une autre version, une réalité différente, intimement liée à la vallée et à ses secrets.

Mon commentaire : "La vallée des Lazhars" est un premier roman à l'écriture riche et maitrisée qui évite les écueils d'une première publication. Sofiane Khaloua nous emmène dans ce genre de voyage initiatique et sans retour de la découverte de sa propre identité, ses racines, afin de de comprendre la rupture d'un cycle générationnel qui semblait immuable. L'auteur propose une réflexion sur la transmission des origines. Les paysages décrits sont de toute beauté dans leur aridité, mettant en relief toute la fragile humanité d'une jeunesse qui grandit face à des frontières de toutes sortes, et qui tente de s'en affranchir parfois dans l'exil. Soufiane Khaloua écrit en exergue : l'hospitalité est notre unique titre de noblesse. Elle nous permet de haïr sans jamais en venir au meurtre. C'est ça être Lazhari ...

Belle lecture à tous ...

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