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Passion Lyre
18 avril 2023

La maison des sables - Christian Artigau

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Je vais vous présenter aujourd'hui "La maison de sable" de Christian Artigau, publié chez Cairn, magnifique maison d'édition paloise.

Quatrième de couvertureAlba Motril, jeune ornithologue née à Biarritz, attire les emmerdes comme le miel attire les frelons. De Skellig Island, île sinistre perdue en mer d’Irlande, à la Maison des Sables sur la Côte basque en passant par le vertigineux sanctuaire de Gaztelugatxe sur la mer Cantabrique, Alba Motril est devenue la cible d’une traque menée par un Roumain, ancien commando des chiens de guerre de Bob Denard. À ses trousses, les frelons sont d’intraitables trafiquants de cocaïne sans scrupules et sans état d’âme. Dans l’ambiance si bucolique du Pays basque, l’auteur nous entraîne inexorablement vers la Maison des Sables, théâtre fantômatique d’un dénouement hallucinant.

Mon commentaire : "La maison de sable" est un polar sans temps mort, dans lequel nous suivons l'histoire d'une jeune scientifique, piégée malgré elle dans un trafic de grande envergure dont elle s'avère être le grain de sable. Christian Artigau prend plaisir à faire monter la tension au fil des chapitres pour nous réserver un final surprenant. C'est un premier roman plein de fougue et de rythme, et j'ai pris un vrai plaisir à lire ces paysages que je connais simplement par leur beauté. Une partie de l'intrigue se déroule en Irlande comme une parenthèse celtique, sur un caillou battu par des vents violents et la mer en furie. J'aime ces contrastes entre les ingrédients d'un bon polar ( enquête, compromissions, avidité, pouvoir ) et ce côté immuable d'une magnifique et terrible nature, indifférente aux agitations humaines.

Extrait : Lorsque les marées d'équinoxe font trembler le ciel et les falaises, les Fous de Bassan regagnent leur vertigineux sanctuaire, les macareux et les pétrels frissonnent, tandis que les requins-pèlerins se glissent silencieusement sur les fonds sablonneux de l'île de Skellig Michael distante d'environ dix kilomètres de la côte irlandaise et du petit port de pêche de Portmagee. En cette fin d'après-midi d'automne, Torjø Jelling finissait de relever ses casiers immergés dans les eaux de Skellig. Le Danois avait pris la mer aux alentours de midi, profitant de la marée descendante pour récupérer une vingtaine de crabes dormeurs et quelques araignées de mer un peu trop curieuses.

Belle lecture à tous ...

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