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Passion Lyre
2 avril 2024

Une morte de trop - Olivier Kourilsky

 

 

 

 

Je vais vous présenter aujourd'hui "Une morte de trop" d'Olivier Kourilsky, publié chez Glyphe.

Quatrième de couvertureHervé Larose, un braqueur particulièrement dangereux, criminel sans scrupules, orchestre une évasion sanglante du Centre pénitentiaire. Son objectif ? Organiser avec ses complices un nouveau hold-up de bijoux. Un des policiers chargés de l'enquête, le lieutenant Tran, tombe sous le charme de Karine Rochas, la ravissante matonne prise en otage lors de la fuite du truand. Mais il découvre qu'elle ne dit pas toute la vérité. L'inquiétude grandit quand plusieurs membres du gang perdent la vie dans des circonstances violentes. Un polar haletant, riche en rebondissements, dont l'intrigue est tissée avec jubilation par le Dr K. 

Mon commentaire : Je retrouve avec plaisir la plume d'Olivier Kourilsky, auteur de dix romans policiers dont quatre ont été primés. Au fil des ouvrages, on suit la carrière du docteur Banari, du commissaire Maupas et du commandant Chaudron, une jeune chef de groupe à la Crim'. De facture classique, ce roman qui peut se lire indépendamment des précédents, évolue vers une écriture plus resserrée, plus compacte, imprimant un rythme visuel d'action, ne laissant pas de place aux états d'âme introspectifs et larmoyants. Ces chapitres très courts, ayant chacun une unité de temps, de lieu et d'action, complètent cette impression de rapidité qui vous laisse à peine reprendre votre souffle. J'ai refermé "Une morte de trop" avec la sensation d'avoir passé un de ces moments qui rendent votre espace plus lumineux.

ExtraitLe chauffeur descendit au dernier sous-sol, réservé aux abonnés. Il gara la grosse Mercedes sur son emplacement numéroté et prit l'ascenseur. La sortie du parking se trouvait juste en face du Palais de justice. Un voisinage qu'il n'appréciait pas particulièrement, mais le prix de l'abonnement était raisonnable... par rapport aux autres parcs du coin. Et puis, le Tribunal de Paris se trouvait maintenant dans le quartier des Batignolles, à côté de la Brigade criminelle. On respirait un peu mieux!

Mon commentaire : Son exergue, loin d'être innocent, reprend ces mots de Jean Racine dans "Andromaque",

"Ma vengeance est perdue s'il ignore en mourant que c'est moi qui le tue"

Belle lecture à tous ...

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