L'oracle della Luna; Frédéric Lenoir
Mon commentaire :
L'essentiel est écrit dans la revue de presse et dépasse très largement le cadre posé par le résumé en quatrième de couverture. J'ai eu l'impression de me plonger dans une tome aussi volumineuse que "les piliers de la terre" où le sujet principal n'est pas une cathédrale....mais l'homme et son propre temple qu'est son corps .....temple de l'Esprit.....Un long voyage initiatique du corps, de l'esprit....et de l'âme qui nous transporte au travers des principales religions monothéistes, des grands courants philosophiques et intellectuels et de l'aguerissement physique. L'histoire d'amour et de passion est à mon sens secondaire et sert de prétexte à cette quête absolue .... On a envie de relire non plus le roman mais les diverses leçons philosophiques et spirituelles ..... Y aurait il 2 livres en 1 ?????
Quatrième de couverture :
Au cœur d'un XVIe siècle hanté par les querelles religieuses et philosophiques, le nouveau thriller historique de Frédéric Lenoir nous entraîne des palais aux prisons de Venise, du mont Athos au bagne des corsaires d'Alger, de Jérusalem au ghetto de Chypre. Un grand roman d'amour et d'aventures où passion, mort, mystique chrétienne et soufie, astrologie et kabbale rythment la quête initiatique de Giovanni, le jeune paysan qui avait osé lever les yeux sur la fille des Doges
Le récit que Lenoir nourrissait intérieurement depuis quinze ans est probablement, à la manière des romans d'Hermann Hesse, une métaphore de son propre itinéraire spirituel et intellectuel. Plusieurs lecteurs ont déjà témoigné sur son site combien ils avaient été ébranlés. Un souffle tempétueux balaye ce roman, poussant le héros sur les sentiers accidentés de son destin. En tournant la dernière page, on est étourdi par la sagesse, l'intelligence, la science, la force, la piété même ! qui l'imprègnent, ces qualités que la tradition chrétienne compte parmi les sept dons que le Souffle de Dieu prodigue à ceux qu'Il inspire... Un roman humaniste et mystique, qui porte une espérance sans édulcorer le tragique de l'existence. (Astrid de Larminat - Le Figaro du 9 novembre 2006 )