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Passion Lyre
24 août 2014

"Quay d'Orsay", Bertrand Tavernier, 2013

Mon commentaire : Flamboyant, à l'image d'Alexandre Taillard de Vorms. Rythmé. Plein d'humour.....parfois caustique mais jamais cynique, à l'image du jeune énarque Arthur Wlaminck, chargé du "langage".....Le cadre est magnifique ( tourné dans le ministère lui-même ) et sert d'écran aux envolées lyriques et brillantes, matinées de servilités, de compromissions intellectuelles ..... définitions de l'arrivisme ? Nombreux messages sous-jacents, notamment envers le ministère de la défense....Le summum est très bien rendu dans la priorité de certains ministres qui demandent de travailler expressément sur la disparition de l'ours Canelle au milieu de l'explosion de la scène géopolitique internationale ! Peut être quelque part, une ode à ces hommes de l'ombre bien plus compétents que leurs propres ministres ! Thierry Lhermitte me laisse un peu sur ma fin ( de par ses choix antérieurs de scénarios ? ). Par contre, Niels Arestrup, grandiose !!!! Et quelques pépites, avec Julie Gayet entre autres....

 

Synopsis :

Alexandre Taillard de Vorms est grand, magnifique, un homme plein de panache qui plait aux femmes et est accessoirement ministre des Affaires Étrangères du pays des Lumières : la France. Sa crinière argentée posée sur son corps d’athlète légèrement halé est partout, de la tribune des Nations Unies à New-York jusque dans la poudrière de l’Oubanga. Là, il y apostrophe les puissants et invoque les plus grands esprits afin de ramener la paix, calmer les nerveux de la gâchette et justifier son aura de futur prix Nobel de la paix cosmique. Alexandre Taillard de Vorms est un esprit puissant, guerroyant avec l’appui de la Sainte Trinité des concepts diplomatiques : légitimité, lucidité et efficacité. Il y pourfend les néoconservateurs américains, les russes corrompus et les chinois cupides. Le monde a beau ne pas mériter la grandeur d’âme de la France, son art se sent à l’étroit enfermé dans l’hexagone. Le jeune Arthur Vlaminck, jeune diplômé de l’ENA, est embauché en tant que chargé du “langage” au ministère des Affaires Étrangères. En clair, il doit écrire les discours du ministre ! Mais encore faut-il apprendre à composer avec la susceptibilité et l’entourage du prince, se faire une place entre le directeur de cabinet et les conseillers qui gravitent dans un Quai d’Orsay où le stress, l’ambition et les coups fourrés ne sont pas rares... Alors qu’il entrevoit le destin du monde, il est menacé par l’inertie des technocrates.


D'après la BD Quai d'Orsay tome 1, Chroniques Diplomatiques

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