L'affaire Raphaël - Iain Pears

Je vais vous présenter aujourd'hui "L'affaire Raphaël" de Iain Pears. Je l'ai lu dans la collection "Grand détectives" de éditions 10/18, dans une traduction de Georges-Michel Sarotte.

Quatrième de couverture : L'Affaire Raphaël est un parfait exemple de ce nouveau genre qui associe le punch d'une intrigue à surprises à une connaissance approfondie de l'histoire de l'art. Le thème en est la course que se livrent connaisseurs, policiers et escrocs pour s'approprier une toile inédite du célèbre Raphaël. Dissimulée depuis plusieurs siècles sous la crasse et la peinture d'un petit maître sans grand talent, la précieuse toile dormirait, oubliée, dans la poussière d'une église romaine. Tous les ingrédients d'un classique sont ici réunis par l'auteur, Iain Pears. Le vieux flic diplomate et roublard, la jeune recrue aussi maligne que jolie, l'étudiant anglais maladroit, le marchand d'art ambigu et le directeur de musée imbuvable...

Mon commentaire : "L'affaire Raphaël" est le premier chapitre des aventures policères de la belle Flavia, accompagnée de son anglais favori Argyll et du débonnaire et subtil Bottando qui dirige l'équipe. Ce livre nous emmène dans le monde de l'Art, des faussaires, des marchand de biens et des trésors multiples que recèle l'Italie. "L'affaire Raphaël" est un magnifique voyage entre palais toscans et vieilles demeure du Yorkshire. La plume de l'auteur, tout en éttant élégante et érudite, reste légère et nous garde captif, avec le sentiment d'avoir apprix quelquechose sur une part de nos racines culturelles.

Extrait : Quelques instants avant que la cloche de Sant' Ignazio ne sonne sept heures du matin, comme à l'accoutumée, le général Taddeo Bottando monta l'escalier dont les murs étaient couverts d'œuvres d'art volées. Il était arrivé sur la piazza bien avant mais, selon son habitude, il avait passé dix minutes dans le café en face du bureau à boire deux espressos, tout en mangeant un panino bourré de jambon frais. Les autres habitués l'avaient salué comme on salue un client qui vient là tous les jours prendre son petit déjeuner, d'un << Buongiorno » amical accompagné d'un signe de tête indiquant qu'on le reconnaissait, sans chercher néan- moins à entamer la moindre conversation. A Rome, comme dans toutes les grandes villes, le réveil est une affaire privée qui s'effectue dans le calme et la solitude. 

Belle lecture à tous ...