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Passion Lyre
6 mars 2023

Les chroniques du perroquet à poil - Yves Le Genchan

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Je vais vous présenter aujourd'hui " Les chroniques du perroquet à poil" d'Yves Le Genchan, publié aux éditions Le Lys Bleu.

Quatrième de couvertureUn oiseau sans plume est un oiseau à poil. C’est Coco, un beau perroquet gris du Gabon, quinquagénaire en pleine dépression, qui m’en fit la surprenante révélation. Mais si vous lisez ces quelques lignes, c’est que toutes ses belles plumes ne sont pas tombées en vain. J’en ramassai une, un beau matin, pour de sa belle et tendre pointe, vous adresser ces mots. J’avais entrepris de conter son histoire. Je me suis raconté moi-même et, d’anecdote en anecdote, me suis dénudé à mon tour. Je suis vétérinaire. Lorsque j’étais tout jeune praticien, je vécus bien des aventures professionnelles, toutes plus cocasses les unes que les autres, émouvantes parfois, surprenantes toujours. Je les savais du moins suffisamment incroyables, pour remonter le moral de mon malicieux et loquace volatile, qui est encore pour moi, à ce jour, un compagnon de vie.

Mon commentaire : Yves Le Genchan nous partage sa passion des animaux au travers de chroniques savoureuses, au rythme soutenu presque sans répit. Il croque, dans des situations souvent cocasses, des tranches de vie en apparence banales, qui se transforment en moments uniques et très colorés. "Les chroniques du perroquet à poil" est un journal de bord tout à la fois lucide sur ses contemporains, et rempli d'affection pour ses bêtes. L'auteur nous offre ainsi de jolies réflexions sur nos compagnons à plumes et à poils, miroir de nos fragilités et de notre humanité.

Extrait : « Allô docteur ? Vous m’avez sauvé ma Quéquette ! » Cette phrase, sortie de son contexte, telle une formule magique jetée dans un combat de sorciers, me pulvérisa sur place, me projetant dans la nébuleuse d’une mémoire déjà trop chargée à l’époque. Après avoir balayé le plus vite possible le champ de toutes les soirées bien arrosées, qui auraient tout à fait pu être le théâtre d’un tel exploit, je me rabattis immédiatement sur un terrain plus professionnel, osant à peine y trouver une issue favorable, à l’angoisse que j’avais de ne pouvoir rebondir sur cette déclaration. Quéquette, Quéquette, Quéquette… ah mais bien sûr, tout me revenait à présent. Surgi du passé, comme pour me hanter, le spectre d’un croupion zombique m’apparut dans toute l’horreur de sa nudité. « Ah madame, que je suis content de vous entendre. Elle va bien alors, j’en suis enchanté. Et son croupion, elle l’a toujours ? — Pensez donc docteur - ria-t-elle – bien sûr, et avec toutes ses plumes en plus ! »

Belle lecture à tous ...

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