Rentrée mortelle à Dax - Marie Cazalas

Je vais vous présenter aujourd'hui "Rentrée mortelle à Dax, les fautes du passé" de Marie Cazalas, publié chez Terres de l'Ouest, dans la collection Polars du Sud Ouest. Maison d'édition à taille humaine et à dimension artisanale, Terres de l'Ouest porte des romans historiques, des romans de terroir et de polars dont les actions se situent sur la façade atlantique, nous faisant découvrir avec un regard nouveau, nos terres des Pyrénées atlantiques aux Landes, de la Gironde à la Charente.

Quatrième de couverture : Son diplôme d’enseignant en poche, Julien Lalanne fait son grand retour à Dax sur les terres de son enfance. Pour sa première rentrée scolaire, le jeune professeur a à peine posé ses valises que le tragique frappe à sa porte. Le lendemain de leur rencontre fortuite dans le train pour Dax, son ancienne institutrice, est retrouvée morte dans son jardin. Puis, c’est au tour de son directeur d’école primaire d’être sauvagement assassiné dans une salle de classe, la veille de la rentrée.
Deux crimes en deux jours, c’est beaucoup pour une petite ville de province d’ordinaire si calme !
Alors quand Julien est confronté, malgré lui, à ces affaires de meurtres, livré au dessein macabre d’un tueur implacable, la tension monte d’un cran...
Dans ces conditions, l’aide du commissaire Biddegain, chargé de l’enquête, ne sera pas de trop pour démêler les fils de ces meurtres mystérieux, qui semblent puiser leurs racines dans des événements plus anciens...

Mon commentaire : Tout en reprenant les codes classiques du polar de terroir, "Rentrée mortelle à Dax" propose un autre regard sur une ville que nous croyons bien connaître. Marie Cazalas a cette plume qui nous emmène derrière les apparences, les conventions sociales, le conformisme d'une ville de province pour décrire sans voyeurisme et sans pathos, les ravages de la cruauté et la lâcheté sur l'âme humaine.

Extrait : Le TGV ralentit. Peu  peu les pins s'espacèrent, laissant entrevoir des maisons basses et blanches. Julien fixait ce paysage familier sans le voir. Autour de lui, les familles s'ébrouaient : parents soulagés par la fin du voyage ; enfants le nez collé aux fenêtres, tout à la joie de l'arrivée. Il avait été comme eux. Il aurait voulu l'être encore. Mais l'enfance était loin derrière lui et ses jours heureux avaient été irrémédiablement ternis.

Belle lecture à tous...