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Passion Lyre
2 novembre 2020

Une évidence - Agnès Martin - Lugand

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Je viens de finir une très jolie histoire, véritable bulle d'oxygène en cette période où les rapports humains sont profondément perturbés ... Je vais vous présenter "Une évidence" d'Agnès Martin-Lugand.

Quatrième de couvertureReine mène une vie heureuse qu'elle partage entre son fils de dix-sept ans et un métier passionnant.
Une vie parfaite si elle n'était construite sur un mensonge qui, révélé, pourrait bien faire voler son bonheur en éclats... Faut il se délivrer du passé pour écrire l'avenir ?

Mon commentaire : N'avez vous jamais eu cette petite idée qui vous trotte en arrière plan dans la tête pendant une bonne partie du livre que vous lisez " mais pourquoi ce titre ?". Il est devenu "Une évidence" ... en deuxième lecture ... Histoire d'amour au singulier, d'amours au pluriel ...De mauvais choix répétés encore et toujours jusqu'à ce que Reine trouve sa place, son port ... Les lieux sont importants et donnent toute leur puissance aux sentiments malmenés ... Agnès Martin-Lugand parle de résilience, de choix, de champs de possibles dans un flux incessant d'émotions. J'aime cette écriture féminine toute en douceur qui dévoile une âme humaine faillible ... La lumière est au bout du tunnel

Extrait : Un 31 décembre comme les autres. Repère dans l'année. Dîner chic chez Paul. Ce serait parfait, de bon goût, drôle, dans la finesse, sans cotillons ni serpentins. Et ce serait surprenant, comme d'habitude. A part moi, Paul conviait toujours des personnes qui ne se connaissaient pas et que lui-même connaissait peu; des relations qui ne passeraient qu'une seule soirée ensemble et qui ne se reverraient certainement jamais. Cela l'amusait, l'intérressait. Son côté bobo refoulé, le charriais-je régulièrement. L'avantage était qu'il n'y avait pas d'enjeu pour ces quelques heures, chacun venait avec ce qu'il était, ce qu'il voulait, sans à priori ni pression sociale inhérente à la vie bourgeoise de province. On faisait connaissance sans arrière-pensée, sans attente particulière puisque tout portait à croire que nous ne serions pas amenés à nous côtoyer de nouveau, au mieux se croiserait-on en ville par hasard pendant un samedi de shopping.

En exergue,deux phrases dont celle de Jacques Lacan : On finit toujours par devenir un personnage de sa propre histoire

Belle lecture à tous ...

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