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Passion Lyre
8 mars 2021

Adios carlingue - Philippe Fenollosa

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Je vais vous présenter aujourd'hui "Adios carlingue" de Philippe Fenollosa, publié chez Nombre 7 éditions.

Quatrième de couverture : Florent Bloch est un galeriste parisien de renom, manchot, insouciant, qui a mis son passé d’ancien combattant de la Grande Guerre sous le tapis. La guerre vient le rattraper le 16 juillet 1942, avec la promesse de mener sa famille vers un avenir incertain. Mais une vieille camaraderie issue de 14-18 va venir les sauver in extremis de la « Rafle ». Il s’agit d’anciens « nettoyeurs de tranchées », qui composaient une escouade de tueurs en uniformes, sans scrupules, sous les ordres du jeune lieutenant Bloch.

Les survivants de l’escouade vont tenter d’exfiltrer Florent Bloch au moyen de faux papiers et d’un visa de complaisance, en Espagne via la ligne de démarcation, puis vers un continent présumé en paix. Ce serait faire abstraction de la Gestapo française - dite « la Carlingue » - qui va se mettre en chasse, car elle croit le galeriste manchot porteur d’un secret, avec à la clef un trésor, qui attise toutes les convoitises. Un périple sanglant va jalonner son « road-trip » : il sera traqué par des tueurs nazis en zone libre puis à Barcelone, à Valence et à Séville.

C’est à proximité de la capitale andalouse qu’une légende née dans la boue du « no man’s land » en 1916, pleine de surnaturel, que l’on croyait morte et enterrée, va s’inviter pour mettre un terme final à la course-poursuite.

Mon commentaire : J'ai aimé l'écriture de Philippe Fenollosa, conteur de notre humanité, qui mèle l'ordinaire à l'extraordinaire dans un des pires drames du XXème siècle.Il nous emmène dans une balade historique, oscillant entre épisodes savoureux et horreur extrème. Il nous rappelle ainsi la fragilité de l'homme, parfois gangréné par ses propres contradictions. Entre société secrète et mythe du nazi cherchant à s'approprier ce qui lui permettra d'accéder à la connaissance universelle, pouvoir ultime de l'homme sur l'homme, l'auteur esquisse des portraits intemporels d'hommes et de femmes confrontés à leur part d'obscurité. J'ai refermé ce livre, nourrie d'une histoire que je connaissais mal, mais surtout sur cette question sans fin : pourquoi l'homme s'acharne à détruire le beau qu'il est capable de créer ?

Belle lecture à tous ...

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