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Passion Lyre
18 mars 2018

Une poignée de cendres - Evelyn Waugh

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Extrèmement contemporain !!! Jubilatoire !!! Ecrivain catholique ET iconoclaste, Evelyn Waugh a "révélé" au grand jour les impostures diverses et variées de notre société judéo-chrétienne, dans un style acerbe ...et élégant. A lire et relire ce savoureux écrivain qui maitrise avec un art consommé, causticité et politiquement incorrect !!!

Quatrième de couverture : Féroce et comique à la fois, Une poignée de cendres est assurément l'un des plus grands classiques de l'humour anglais. Une lady saisie par la débauche, son nobliau de mari perdu dans la jungle amazonienne et condamné à lire à haute voix les oeuvres de Dickens pour ne pas mourir de faim ! Jamais sans doute l'impertinence, voire la méchanceté, de l'auteur du Cher disparu et de Retour à Brideshead ne se sont exercées avec autant de virulence à l'égard de l'aristocratie de son pays. Et la critique vaudraiy aussi bien aujourd'hui envers telle ou telle figure de nos sociétés contemporaines. Pour nombre des fidèles du "clan" des admirateurs de Waugh, ce roman iconoclaste reste son plus grand chef-d'oeuvre.

Extrait : "- Et personne n'a eu de mal ?

-Non, personne, 

Dieu merci, dit Mrs Beaver, excepté deux bonnes qui ont perdu la tête et sauté à travers le vitrage sur le pavé de la cour. Elles ne couraient aucun danger. Le feu, j'en ai peur, n'est pas arrivé jusqu'aux chambres. Tout de même, il faudra sans dourte les remettre à neuf, tout est noir de fumée et heureusement ils avaient ce vieux système d'extincteur qui dévaste tout. On ne peut vraiment pas se plaindre. Les pièces principales ont été complètement saccagées et tout était assuré. Sylvia Newport connait ces gens. Il faut que j'aille les voir ce matin avant que Mrs Shutter les accapare, cette espèce de vampire.

Debout, dos au feu, Mrs Beaver absorbait son yogourt du matin. Elle tenait le gobelet de carton au ras de son menton et engloutissait à la petite cuillère.

- Dieu que c'est mauvais ce machin là. Je voudrais que vous en preniez l'habitude, John. Vous n'avez pas bonne mine du tout depuis quelque temps. Je ne sais pas comment je viendrais à bout de ma journée sans mon yogourt moi.

- Mais Tit'Mère, je n'ai pas tant à faire que vous.

- C'est vrai mon fils."

Belle lecture à tous ...

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