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Passion Lyre
18 mars 2018

Monet, impressions de l'étang - Stéphane Lambert

 

Tout est délicatesse lumineuse et force sombre à la fois, à l'image de ces Nymphéas, peintes tout au long de sa vie, comme une entêtante obsession ... Stéphane Lambert s'est inspiré de la Correspondance de Georges Clémenceau à son ami Claude Monet, publié par la Réunion des Musées Nationaux. c'est une version romanesque et remaniée d'une fiction radiophonique.

Il fait partie de mes livres de chevet ...

Quatrième de couverture : Giverny. Début du XXème siècle. Un vieil homme s'obstine à saisir l'intimité de la matière à travers le motif obsédant des nymphéas. C'est Monet. Malgré une double cataracte, il travaille avec frénésie pour offrir à la France, comme célébration de fin de guerre, ses Nymphéas, qui  marqueront l'apogée de son art. Parcourant les méandres de la création, Stéphane Lambert fair revivre, au plus près de leur voix intérieure, Monet, sa belle-fille, Blanche et Clémenceau, l'ami fidèle, dans l'athmosphère sin singulière du jardin et de l'étang.

Je veux devenir chaque chose que je peins ! Et plus que toute autre chose, je veux être l'eau ! L'eau à deux faces, à mille faces, qui porte et engloutit, passe et revient, absorbe et reflète, l'eau vers quoi tout chemine ...

Extrait : "C'est si gentil à vous de m'accueillir en Vendée ... Votre jardin est une merveille ... Quel incroyable horizon derrière les fleurs!... J'ai toujours cru que Monet cherchait la sensation de la mer dans tout ce qu'il peignait ... Lui, il l'avait dans la tête, et ici vous l'avez devant vous... Tout le jour elle vous accompagne de son murmure incessant ... C'est très étrange d'être à vos côtés alors qu'il n'est plus là ... Nous sommes tous les deux tellement liés à lui... Il est allé rejoindre Jean, maman et papa ... et Suzanne ... Marthe à côté qui attend Théodore ... Et à mon tour, j'irais les rejoindre ... Et Michel aussi ... Le clan se reformera sous la terre ... En attendant, je vais continuer à peindre le jardin, la maison, les étangs ... Oh ! Je sais ce qu'on dira de moi, mais ce n'est rien ... Ce qui compte, c'est lui, je veux rester près de lui ... Je veux continuer de peindre ...Poursuivre la matière qu'il a laissée ... Sans lui, le payage me paraitrait si loin... L'air commebnce à fraichir, ce serait plus prudent de rentrer ..."

Belle lecture à tous

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